Challenge de lecture: les Annales du Disque-Monde #4
Déjà le tome 4! Je n’en suis encore qu’au tout début de la saga mais j’avance pas mal. Avec Mortimer, Terry Pratchett inaugure le cycle de la Mort. Laquelle a déjà fait des apparitions remarquées dans les épisodes précédents. Il (car la Mort est de sexe masculin sur le Disque) est ici élevé au rang de personnage principal.
La Mort traverse une période troublée. Après des années de bons et loyaux services, le voici qui a envie de loisirs, de vacances, de vivre de nouvelles expériences.
Mais il faut bien que le travail se fasse. La Mort a alors une idée. Embaucher un apprenti. Et évidemment, c’est le début des ennuis pour le Disque-Monde.
Le quatrième de couv’
Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu’on égorge. Et non. Même les oiseaux n’y croient pas.
« Il a du cœur, fait son père adossé contre un muret.
— Dame, c’est le reste qui lui manque », répond l’oncle Hamesh.
Mais à la foire à l’embauche, la Mort le remarque et l’emporte sur son cheval Bigadin. Il faut la comprendre : elle a décidé de faire la vie ; avec un bon commis, elle pourrait partager le travail quotidien, ce qui lui laisserait des loisirs.
Un grand destin attend donc Mortimer. Mais… est-ce bien raisonnable ?
Mon avis
J’ai beaucoup aimé ce quatrième volume des Annales du Disque-Monde. La capacité qu’a Terry Pratchett pour caractériser ses personnages me laisse toujours admirative. Voici, par exemple, sa description de Morty, le personnage principal:
Une vive honte qu’éprouvaient également les parents de Morty: leur cadet n’était pas du tout sérieux et montrait à peu près autant de disposition pour l’horticulture qu’une étoile de mer morte. Non pas qu’il refusât d’aider, mais il apportait le genre d’aide brouillonne et enthousiaste que les hommes sérieux apprennent vite à redouter. Une aide vaguement infectieuse, sinon fatale. Grand, roux, taché de son, le jeune homme avait ce type de carcasse qui semble ne répondre que partiellement aux ordres de son propriétaire; on l’aurait dit formé uniquement de genoux. »
L’intrigue est inventive. La Mort forme son remplaçant et celui-ci commet The bourde, celle qu’il ne fallait pas faire. Et déclenche ainsi une succession de catastrophes. La personnification de la Mort est très réussie. Pratchett lui a donné une maison, un serviteur et un cheval. Saviez-vous que la Mort avait une fille?
Et comme toujours sur le Disque, on rencontre des Mages. Cette fois-ci, cette catégorie socio-professionnelle est représentée par Coupefin, jeune mage dodu et désordonné. Il y aura même une apparition de Rincevent.
Je ne me suis pas ennuyée un seul instant avec Mortimer. C’est un très bon volume des Annales du Disque-Monde.
Prochain volume: Sourcellerie.
Mortimer – Terry Pratchett – 320 pages – éditions Pocket
Que l’imagination soit avec vous!
J’ai adoré la description de Mortimer ! On ne doit pas s’ennuyer en lisant ces volumes du disque monde. La preuve, le tome 4 est déjà lu, le challenge est en bonne voie et j’espère que Dr Fatale va faire des émules.
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